In Les Sermons, Maître Eckhart, trad. et présentés par Gwendoline Jarczyk et Pierre-Jean Labarrière, Spiritualités vivantes, Albin Michel, 2009, Sermon 53, p. 435.
« Le Seigneur a étendu sa main et a touché ma bouche et m’a parlé ».1
Lorsque je prêche, j’ai coutume de parler de détachement et de ce que l’homme doit se trouver dépris de soi-même et de toutes choses. En second lieu, que l’on doive se trouver formé intérieurement dans le bien simple qui est Dieu. En troisième lieu, que l’on pense à la grande noblesse que Dieu a déposée dans l’âme, pour que l’homme par là parvienne à Dieu de façon merveilleuse. En quatrième lieu, de la limpidité de la nature divine – quelle clarté se trouve en la nature divine, cela est inexprimable.1 Jérémie 1,9